Les discussions sur le projet de gazoduc reliant la Russie à la Chine via le Kazakhstan se poursuivent. C’est ce qu’a déclaré Roman Sklyar, premier vice-Premier ministre du Kazakhstan, à l’agence TASS en marge du Forum économique oriental (FEO).
« Nous travaillons depuis longtemps sur cette question, mais elle fait effectivement l’objet de discussions. C’est un projet complexe, qui ne dépend pas seulement du Kazakhstan et de la Russie, mais son élaboration est en cours. Nous espérons tous que les négociations sur un certain nombre de questions aboutiront », a-t-il déclaré.
Auparavant, le journaliste kazakh Oleg Tchervinski avait supposé que le projet serait abandonné, suite à la signature entre la société russe Gazprom et la société chinoise CNPC d’un protocole d’accord juridiquement contraignant sur la construction de « Force de Sibérie 2 » et d’un gazoduc de transit traversant le territoire de la Mongolie. Il est prévu que ce gazoduc permette d’acheminer du gaz russe vers la Chine sur une durée de 30 ans, à raison de 50 milliards de mètres cubes par an.
La construction éventuelle d’un gazoduc reliant la Russie à la Chine via le Kazakhstan avait été évoquée pour la première fois l’année dernière (les négociations sur le projet « Force de Sibérie 2 » duraient déjà depuis plusieurs années, mais les parties ne parvenaient pas à s’entendre sur le prix du gaz et les volumes d’approvisionnement). Lors d’une intervention à l’automne dernier au forum « Rostki : Russie et Chine — une coopération mutuellement avantageuse », le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak avait déclaré que le projet en était à ses débuts. Il avait également été annoncé que la capacité du gazoduc pourrait atteindre 35 milliards de mètres cubes par an.
Il était prévu de l’utiliser pour gazéifier les régions du nord-est du Kazakhstan.