Le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev a appelé depuis la tribune de l’ONU les pays à unir leurs efforts pour préserver la mer Caspienne, rapporte Akorda.
« La mer Caspienne s’assèche rapidement. Ce n’est plus seulement un problème régional, c’est un signal d’alarme mondial, a déclaré Tokaïev lors du débat général de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. C’est pourquoi nous appelons à des mesures urgentes pour préserver les ressources en eau de la Caspienne avec nos partenaires dans la région et toute la communauté internationale. »
Selon M. Tokaïev, le Kazakhstan a tiré les leçons de la tragédie de la mer d’Aral. « Grâce à nos efforts constants, y compris au niveau international, nous avons réussi à préserver la partie nord de la mer », a-t-il rappelé.
Le leader kazakh a également constaté que l’année dernière a été la plus chaude de l’histoire de l’humanité. « Dans le même temps, l’Asie centrale se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. La fonte des glaciers dans les montagnes d’Alatau s’accélère, ce qui multiplie les menaces pour la sécurité hydrique et alimentaire de millions de personnes », a-t-il souligné.
Récemment, M. Tokaïev régulièrement abordé le problème de la Caspienne sur les plateformes internationales. Lors de son discours le 1er septembre au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le leader kazakh a déclaré que l’assèchement de la mer « est proche d’une catastrophe écologique ».
À cet égard, M. Tokaïev a proposé de créer un Centre d’analyse des problèmes de l’eau à Astana sous les auspices de l’OCS. Le président du Kazakhstan a également annoncé la décision d’organiser un sommet écologique régional à Astana en avril 2026 en partenariat avec l’ONU.



