L’université franco-ouzbèke, créée sur le territoire de la république d’Asie centrale, sera gérée par quatre établissements d’enseignement supérieur français. Cette information est indiquée dans le décret correspondant du président ouzbek Chavkat Mirzioïev, publié sur le portail Lex.uz.
Les fondateurs de ce nouvel établissement d’enseignement supérieur sont le ministère de l’Enseignement supérieur, des Sciences et de l’Innovation de l’Ouzbékistan, ainsi que le Ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace.
La gestion de l’université a été confiée à un consortium composé de quatre organisations :
✅ Université de Poitiers ;
✅ Université de Rennes ;
✅ Université Le Havre-Normandie ;
✅ Université Lumière Lyon 2.
Selon le décret, le consortium sera chargé de mettre en place le processus d’enseignement, d’élaborer les programmes, les cursus et les supports pédagogiques. Les universités françaises seront également chargées de sélectionner les enseignants et d’admettre les étudiants.
Dans un premier temps, l’université franco-ouzbèke formera des étudiants en master. Par la suite, elle proposera également des cursus de licence et de doctorat. Elle organisera également des cours préparatoires pour les candidats à l’entrée à l’université.
Le processus éducatif devrait être financé par une subvention ciblée et des contrats payants. Les diplômés recevront un diplôme de l’université conjointe et un diplôme de l’université française membre du consortium.
Les décisions relatives à la procédure et aux quotas d’admission des candidats, au montant du contrat et à l’évaluation des étudiants sont prises par le conseil d’administration, qui est formé par les parties ouzbèke et française sur une base paritaire.
Le décret du président de ouzbek définit les sources de financement de l’université. Il s’agit des fonds du budget de l’État destinés à la formation des étudiants boursiers, représentant jusqu’à 30 % de leur nombre total, des fonds provenant des contrats, des fonds extrabudgétaires des universités gestionnaires, ainsi que des dons et autres contributions autorisées par la législation.
Le recteur est nommé sur recommandation du ministère de l’Éducation de la république d’Asie centrale, et le vice-recteur, responsable de la gestion du processus éducatif et de la qualité de la formation des spécialistes, est nommé par les partenaires français.
ℹ️ L’accord intergouvernemental sur la création de l’université ouzbèko-française a été signé en mars de cette année à l’issue des négociations entre Chavkat Mirzioïev et Emmanuel Macron, qui ont eu lieu dans le cadre de la visite officielle du dirigeant ouzbek à Paris.

