Gazprom et le Kazakhstan ont signé un protocole d’accord sur la construction d’un nouveau gazoduc principal reliant la Russie à la république, a annoncé le service de presse de la compagnie énergétique russe.
Le document a été signé lors d’une réunion de travail entre le président du conseil d’administration de Gazprom, Alexeï Miller, et le premier vice-Premier ministre du Kazakhstan, Roman Sklyar, lors du XIVe Forum international du gaz de Saint-Pétersbourg. « Les parties ont souligné leur volonté de coopérer à long terme, compte tenu des besoins croissants du Kazakhstan en gaz naturel », indique le communiqué.
« Le nouveau document est pour l’instant un protocole non contraignant sur le plan juridique. Les questions clés pour sa transformation en accord seront le prix auquel le Kazakhstan est prêt à acheter du gaz à la Russie et la solvabilité de la demande pour de tels volumes dans la région nord-est », a commenté le journaliste Oleg Chervinsky sur sa chaîne Telegram.
En février de cette année, le site web du gouvernement russe a publié un décret sur la construction d’un gazoduc principal pour l’approvisionnement en combustible des régions du nord et du nord-est du Kazakhstan. Il précise que la capacité du gazoduc sera de 10 milliards de mètres cubes et celle des stations de compression de 50 MW.
Il est prévu que le gaz soit acheminé vers le Kazakhstan à partir des gisements de Sibérie occidentale.
Selon l’une des options proposées précédemment, le gazoduc devait partir de Russie, traverser le nord-est du Kazakhstan et se poursuivre jusqu’en Chine. Selon les autorités kazakhes, les discussions sur ce projet se poursuivent. Cependant, les experts ont remis en question sa pertinence après la signature entre Gazprom et la société chinoise CNPC d’un accord sur la construction de « Force de Sibérie 2 » et d’un gazoduc de transit traversant le territoire de la Mongolie.