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Le ministère de l’Intérieur du Kazakhstan a proposé d’introduire une série de restrictions sur la vente d’alcool dans la république. Celles-ci ont été annoncées par le chef du département, Yerzhan Sadenov, lors d’une heure de gouvernement au Majilis (chambre basse du parlement), rapporte Tengrinews.kz.
Selon le fonctionnaire, le ministère de l’Intérieur a proposé de vendre l’alcool uniquement dans des magasins spécialisés. En outre, le département souhaite interdire complètement la vente de boissons alcoolisées via Internet, ainsi que durcir les règles d’attribution des licences et en limiter le nombre. Le chef du ministère de l’Intérieur a également évoqué des restrictions pour les établissements de divertissement :
« Il est devenu nécessaire de limiter le temps de vente d’alcool dans les établissements de divertissement. Dans ces lieux, plus de 1 400 crimes ont été commis en état d’ébriété, dont trois meurtres », a-t-il souligné.
Cependant, selon M. Sadenov, certaines agences gouvernementales ne soutiennent pas ces approches aujourd’hui. « Je pense qu’ici, il faut avant tout partir des intérêts de préservation de la vie et de la santé de nos citoyens », a-t-il déclaré.
Sadenov a ajouté qu’il existe un déficit de centres de désintoxication dans le pays – seulement 38 de ces établissements fonctionnent avec 699 lits. Il était prévu d’ouvrir 32 centres supplémentaires, mais ce travail n’est pas terminé dans six provinces. En outre, selon le ministre, on constate un manque d’établissements de soins spécialisés pour les personnes dépendantes. Seulement 20 cliniques sont ouvertes dans le pays, et il est nécessaire d’en ouvrir 14 de plus.
Au Kazakhstan, les règles de vente des boissons alcoolisées ont été durcies en plusieurs étapes. En 2014, le pays a limité les horaires de vente d’alcool. Les boissons fortes ont été interdites à la vente dans les magasins de 21h00 à 12h00, et les boissons faiblement alcoolisées de 23h00 à 08h00.
En 2020, la vente d’alcool a été interdite aux personnes de moins de 21 ans (auparavant, les restrictions ne concernaient que celles n’ayant pas atteint 18 ans).
